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Le Lieutenant-Colonel Pierre Ménégaux, membre bienfaiteur de l'association Mémoire et Souvenir de la Résistance du Pays de Montbéliard et du Lomont, est décédé le 5 mai 2022 à l'âge de 95 ans à Clermont-Ferrand.

Le 9 juin 2022, l'urne funéraire, qui contenait ses cendres, était inhumée dans le caveau familial au cimetière de Fesches-le-Châtel.

Cette cérémonie patriotique, puis religieuse, a réuni famille, personnalités, compagnons de route et amis du défunt, dans un cérémonial solennel, empreint d'émotion, animé par le Lieutenant-Colonel Baguerey Président de l'association.

C'est en hommage à la personnalité de cet "Homme de Valeur" et du fait de ses nombreux engagements dans les activités de notre association, que le Lieutenant-Colonel Baguerey a voulu que ce témoignage de respect intègre les publications de notre site Internet dédié à la mémoire de la résistance de notre secteur. Voici le déroulement de la cérémonie...

Lieutenant-Colonel Guy Baguerey : « La cérémonie comprend ; l'accueil fait par votre serviteur et sa courte intervention ; l'hommage au défunt par son fils Bertrand, l'hommage aux morts avec le "Garde-à-vous", "Aux Morts", la minute de silence, la Marseillaise, les allocutions ; le "Garde-à-vous" et le chant des partisans. La cérémonie patriotique se terminera à ce moment-là. La cérémonie religieuse est aux ordres du pasteur ici présent. Elle se passera sur la sépulture Ménégaux. Le Pasteur est le maître de la cérémonie. Ensuite le public saluera ou s'inclinera sur l'urne. Quand tout le public est passé, en colonne par un, les porte-drapeaux me suivent et vont s'incliner un à un sur l'urne et reviennent à leur position initiale. »

Garde à vous !

« C'est avec respect et une vive émotion que je m'incline une dernière fois sur les cendres de notre Camarade et Ami en ma qualité de Président Départemental des Combattants Républicains du Doubs et aux noms des membres de Légion d'Honneur, de la Médaille Militaire, de l'Ordre National du Mérite, du Souvenir Français, des Associations Combattantes FNACA, FDCR et autres, de l'Amicale du 1^er RA, des Anciens d'Indochine. 

Lieutenant-Colonel Pierre Ménégaux, votre urne repose sur le carré militaire du cimetière de Fesches-le-Châtel. C'est un endroit qui vous est cher. En effet en 1985, vous avez créé le Souvenir Français du Canton d'Etupes à l'époque et développé son action. Pendant plus de 25 ans, vous avez dirigé des centaines de quêteurs et des dizaines d'adolescents, par tous les temps et les affreuses météo de l'époque. Ceci vous a permis de rénover les tombes des Morts pour la France abandonnées, de restaurer les carrés militaires, les monuments aux Morts et de signaler par des panneaux la place du Souvenir Français dans chaque commune. 

Je laisse de soin à la famille et à la municipalité de retracer votre longue et brillante carrière militaire et votre vie formidable.

Lieutenant-Colonel Pierre Ménégaux, mon vieil ami, nous sommes fiers de votre patriotisme et de votre dévouement au service de ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie. 

C'est en témoignage officiel de reconnaissance que nos 13 drapeaux et fanion s'inclineront sur vos cendres après la cérémonie religieuse. 

Vos camarade et amis vous disent : « Adieu et Merci, reposez dans la Paix à qui vous avez tant donné ».

« Tout d’abord je tiens à remercier l’ensemble des personnes présentes aujourd’hui pour l’inhumation des cendres de mon papa dans le caveau familial. Après 10 ans je vois que son souvenir est encore présent dans la mémoire de vous tous. Je comprends mieux pourquoi il me parlait avec nostalgie du pays de Montbéliard et de son village Fesches- le-Châtel berceau de toute notre famille. Voila papa tu viens de t’éteindre après une longue vie. Tu es parti sans souffrance même si tu trouvais ces derniers temps que tu avais assez vécu. Tu nous laisses tous démunis même si, vu ton âge, on se doutait que ta disparition était inexorable. Nous allons tous continuer notre chemin en nous souvenant des bons moments passés avec toi. Nous entourerons maman de toute notre affection car le manque pour elle va être terrible.

Tu es né le 17 juillet 1926 à Besançon dans une famille d’instituteur. Toute ta jeunesse a été bercée par les récits de ton papa poilu de la grande guerre qui t’a élevé dans le culte du souvenir de ton oncle Gaston Ménégaux tué en 1917 au chemin des Dames lors de l’attaque du fort de la Malmaison. Tous ces récits ont forgé ta conviction de devenir un jour toi aussi militaire. Après des études commerciales c’est tout naturellement que tu as embrassé le métier des armes. Dès que tu as eu 18 ans tu as signé un engagement de 4 ans et tu es parti en Allemagne. La fin de la guerre étant signée vous avez été dirigé avec ton régiment le 1^er régiment d’artillerie colonial du Maroc vers un pays qu’on n'appelait pas encore le Vietnam mais l’Indochine. Tu débarques donc dans le golfe du Tonkin en 1945 avec le corps expéditionnaire français commandé par le général Leclerc. De 1945 à 1948 trois longues années pendant lesquelles tu as baroudé de Hanoï à Langson en passant par Saïgon. Sur cette période tu ne t’es jamais trop étendu mais je sais que tu as perdu de nombreux copains. Tu es revenu en 1948 gravement touché dans ta chair ce qui a nécessité un long séjour en hôpital militaire. Ta santé retrouvée tu es devenu instructeur au 61RA de Belfort de 1949 à 1955 date à laquelle tu deviens sous-officier. Pendant cette période tu fondes avec maman notre famille et tu as deux enfants Françoise et moi-même. 1955 c’est un nouveau départ vers l’Algérie avec ton bataillon de marche en Kabilie où tu passes 1 an puis un second séjour de 1958 à 1961 dans le secteur de Bousaada. Revenu à Belfort tu passes le concours d’officier et tu es promu au grade de sous- lieutenant. Tu décides alors de changer d’orientation et de te diriger vers une nouvelle arme les centres de traitement de l’informatique. Nouvelle arme nouvelle affectation et nous voila tous à Nancy ou tu es nommé chef des services techniques avec le grade de lieutenant. Quatre ans plus tard nouvelle affectation à Valenciennes toujours dans l’informatique ou tu es s nommé successivement capitaine puis chef de corps. Tu prends alors le commandement de la caserne Vincent centre informatique et bureau de recrutement des départements du Nord et du Pas de Calais. Nous sommes en 1979 et là tu refuses une nouvelle mutation à Paris et tu décides de poser enfin tes valises et de revenir dans ta région natale ou tu as fait construire une maison a côté de celle de tes parents. C’est enfin l’heure de la retraite après 34 ans de service. Retraite c’est ce que croyait naïvement maman car aussitôt arrivé à Fesches tu replonges et tu deviens chef de service avec le grade de lieutenant- colonel du cadre spécial chargé de l’instruction des réservistes de la 7^ème division blindée de Besançon de 1980 à 1995. Pendant cette même période tu occupes les fonctions de : Président des officiers de réserve du pays de Montbéliard; Administrateur des officiers de réserve du département du Doubs; Correspondant de la mutuelle militaire; Président du souvenir Français du canton d’Etupes; Délégué général du souvenir Français du département du Doubs; Vice- président de l’association des officiers de réserve de Franche- Comté; Vice-président de l’UNACITA; Vice-président du comité de la légion d’honneur de Montbéliard; Vice-président de la section de la légion d’honneur du département du Doubs. Toi qui devais juste t’occuper de ton gazon tu as dû être bien occupé.

En 2010 tu décides enfin de te rapprocher de ta famille à Cournon d’Auvergne. Là enfin tu passes dix années auprès de tes 3 petites filles et de tes sept arrières- petits enfants. Mais au fond de toi-même tu ne parviendras jamais à oublier le pays de Montbéliard ou tu as laissé tous tes amis. C’est pour cela et selon tes dernières volontés que tu vas retrouver le caveau familial à Fesches le Châtel ou sont enterrés plusieurs générations dont tes parents et surtout ta fille chérie trop tôt disparue. Voila résumé en quelques minutes 96 ans d’une vie bien remplie et comble d’ironie t'es décédé le jour anniversaire du plus jeune de tes arrières-petits enfants Loïs. Papa je voulais te dire que tu vas nous manquer mais je suis heureux de te savoir auprès de ma sœur Françoise dont même si tu n’en parlais pas souvent tu n’avais jamais accepté la disparition. Repose en paix papa. »

« En entrant dans le quartier Pajol, pour ma première Assemblée Générale de l’Association des  Officiers de Réserves  du Pays de Montbéliard en 1982, je ne pensais pas qu’allait démarrer une amitié de 40 ans. Le Lieutenant-colonel Ménégaux intégra l’Association dès son retour dans le Pays de Montbéliard après sa carrière militaire. Il en devînt le Président en octobre 1984. En 1988, il passa la main au Capitaine Dheur qui dirigea l’Association pendant sept mois. Il arrêta pour raison de santé. Donc en mai 1989, Pierre reprit du service à la tête de l’Association jusqu’en novembre 1995. Pendant ses années de présidence, il s’était identifié à l’Association des Officiers de Réserve. Il fut initiateur du bulletin de l’AOR. Nous en sommes aujourd’hui au numéro 104. Bien qu’il ne voulait pas être le Président d’un échec, il a accepté la mise en place du raout des Officiers de Réserve qui devint le PPDA et s’appelle maintenant la réception des Réservistes du Pays de Montbéliard. Le Lieutenant-colonel Ménégaux fut pendant de nombreuses années, la figure et le référent du monde combattant et mémoriel du Pays de Montbéliard. Dans un registre plus personnel : Pendant mes premières années de présidence, il fut un conseil précieux. Je me rappellerai toujours notre échange contradictoire sur les œuvres d’Hélie Denoix de Saint Marc. Il y avait des ordres……      et l’obéissance est la force principale des armées…. J’ai encore en mémoire un rasage, au petit matin, devant le rétroviseur d’une jeep lors d’un exercice. A l’époque les associations de réservistes avaient en charge la formation des cadres de réserve. Après son départ pour Courmon d’Auvergne, il ne se passait pas un mois sans que nous ayons un échange téléphonique. Lors de notre ultime échange, il m’a dit « C’est peut être la dernière fois que nous nous parlons ». Et ce fut le cas ! Pierre, nous sommes rassemblés dans le cimetière de Fesches le Châtel, pour te rendre ce dernier hommage que tu mérites amplement. Tu laisses définitivement un grand vide dans la sphère militaro-réserve – dans le monde combattant et mémorielle.  A Dieu mon ami !

« Madame Christiane MENEGAUX, Monsieur Bertrand MENEGAUX, Mesdames et Messieurs, les petits-enfants, arrières petits-enfants de Pierre MENEGAUX, Mesdames et Messieurs les représentants des ordres nationaux, Mesdames et Messieurs les représentants des autorités civiles et militaires, Mesdames et messieurs les membres des associations d’anciens combattants et de résistants, Mesdames et messieurs les élus, Mesdames, messieurs.

Elu Maire en 2001, c’est alors, que j’ai vraiment fait connaissance du Lieutenant-Colonel Pierre Ménégaux avec qui j’ai assez rapidement entretenu, ainsi qu’avec son épouse Christiane, des rapports de respect, de confiance et d’amitié. Revenu dans la maison familiale après 34 ans et 7 mois d’activité dans l’armée Française, Pierre Ménégaux et son épouse Christiane se sont tout de suite investis dans la vie du village : l’église protestante, les associations patriotiques, le CCAS. Président du comité de liaison du monde combattant de Fesches le Châtel, Pierre Ménégaux est la première personnalité que j’ai reçu en mairie. Il était venu, accompagné des présidents des différentes associations patriotiques (aux effectifs encore imposants à l’époque) pour connaître les intentions de ce nouveau Maire et de cette nouvelle équipe, tous nés après la seconde guerre mondiale et à peine sensibilisés par les campagnes d’Indochine et d’Afrique du Nord. Que ferait cette nouvelle équipe municipale quant à sa responsabilité par rapport au devoir de mémoire ? Ma réponse fut directe en citant Winston Churchill « un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ».

La suite ce fut avec Pierre Ménégaux et les Présidents des différentes associations patriotiques Jean Lambert de la FNACA ici présent, Gilbert Farolfi décédé remplacé par son frère Jean Pierre à la tête des ACR, Albert GERVASUTTI des médaillés militaires, décédé, le capitaine Zurbach revenu au village pour cette cérémonie et tous les anciens combattants : les défilés patriotiques pour chaque manifestation, les anniversaires de la libération du village en 2004 et 2014, la pose  de  la plaque de bronze fixée sur le monument et sur laquelle figurent les noms des 110 enfants de Fesches morts pendant la 1^ère guerre mondiale, l’organisation de la quête du Souvenir Français ici même chaque 1^er novembre, les réceptions « casse-croûte » avec projections de films sur la libération du village, sur nos manifestations patriotiques ou sur les plages du débarquement, et surtout « le carré militaire » mis en place le 1^er novembre 2007 à l’entrée de notre cimetière et devant lequel vous êtes actuellement. Le Lieutenant-Colonel Pierre Ménégaux passait par ici, en ces lieux, au cimetière,  tous les matins jusqu’à ce qu’il quitte le village pour rejoindre ses enfants à COURNON d’AUVERGNE en août 2014.

Je vous propose maintenant d’imaginer la carrière militaire du Lieutenant-colonel Pierre Ménégaux au travers de ses distinctions ou décorations. 1944 : la 1^ère Armée Française sous les ordres du Général DE LATTRE de TASSIGNY part de Provence en août pour libérer l’Est de la France. En novembre, elle passe par Montbéliard, Belfort et poursuivra  jusqu’en Allemagne en mai 1945. Pierre Ménégaux, qui a eu 18 ans le 17 juillet, prend alors un engagement militaire et rejoint les troupes du RACM (le Régiment d’Artillerie Coloniale du Maroc). A peine sorti avec honneur de la Seconde Guerre mondiale, l’armée française est alors engagée en Indochine et poursuivra en Afrique du Nord. Les distinctions : 21 mai 1947 : Croix de Guerre (Indochine) ; 30 novembre 1960 : Croix de la valeur militaire (AFN) ; 31 décembre 1960 : Médaille Militaire (AFN) ; 30 juin 1983 : Croix du Combattant Volontaire (Indochine) ; 18 décembre 1993 : officier de l’Ordre National du Mérite ; 8 mai 1985 : Chevalier de la Légion d’Honneur.

Je me permettrai maintenant de vous faire part de quelques lignes extraites du livres du spécialiste de l’artillerie des conflits contemporains, Henri de BRANCION, intitulé « TONKIN 1946-1954- Artilleurs parmi les fantassins et les blindés ». Ce paragraphe concerne précisément le Maréchal des Logis Pierre Ménégaux. « Dès le début de 1948, la situation des troupes Françaises d'Extrême-Orient s'aggrave nettement en ce qui concerne les effectifs - non pas du Fait des pertes, assez modérées lors des dernières opérations mais par suite de l'accord donné fin 1947 par le haut-commissaire Emile Bollaert à une réduction du volume des troupes en Indochine. Comme les autres armes, l'Artillerie paie son tribut. En avril, les sous-effectifs du RACM sont partiellement compensés par la réduction à sa seule 9^ème batterie. Pour le personnel troupe, les lacunes ne sont pas seulement d'ordre quantitatif, mais aussi qualitatif : les spécialistes manquent cruellement. Le complément en effectifs donne lieu à des initiatives individuelles, comme celle qu'a prise le chef d'escadron Bégou en convoquant un jeune sous-officier qui avait déjà attiré l'attention de son prédécesseur, pour lui confier en Février 1948 une mission insolite. Ménégaux, j'ai l'autorisation de recruter de Futurs canonniers, ce que je veux faire dans l'ethnie nung, dont nous connaissons l'attachement à la France. Je vous en charge. Vous allez partir avec deux interprètes et dix hommes sillonner la région de Tién Yen à Moncay. En deux mois, le maréchal des logis Ménégaux réussit à recruter plus de 150 hommes, dont la plupart furent reconnus aptes sur le plan médical. Bientôt, la grande majorité des canonniers du RACM sera constituée de Nungs efficaces et dévoués. »

Pierre Ménégaux quittera l’Armée active après 34 ans et 7 mois de service. Il restera encore très actif, comme je l’ai dit précédemment, au niveau local mais surtout au niveau des Associations Patriotiques Régionales et Nationales. 

Dans le cadre du Devoir de Mémoire : Souvenir Français : Délégué Général adjoint pour le département du Doubs pendant 20 ans, depuis le 26/04/1993 et Président du comité du canton d’Etupes pendant 20 ans de 1986 à 2006. 

Dans le cadre des Associations Patriotiques Nationales : Union Nationale des Anciens Combattants d’Indochine, des Théâtre des Opérations Extérieures et d’Afrique du Nord : Vice Président départemental du Doubs pendant 30 ans depuis 1983. Union Nationale des Officiers de Réserve : Administrateur des 95 Officiers de Réserve de Franche- Comté et Président des Officiers de Réserve de la moitié est du département du Doubs pendant 11 ans, jusqu’en 2000. Association Nationale des Officiers de Carrière en Retraite : Vice Président pour le département du Doubs pendant 20 ans depuis 1993. 

Dans le cadre de l’Action Sociale (Nationale et régionale) : Société d’Entraide des Membres de la Légion d’Honneur : Vice Président départemental depuis 2004 ; a été réélu pour 3 ans en 2010. Responsable départemental pour le Bicentenaire de la création de la Légion d’Honneur en 1802. Lettre de félicitation du Grand Chevalier de la Légion d’Honneur. Mutuelle Nationale Militaire (UNEO) : correspondant bénévole (contact avec le retraités militaires, visites, constitutions de dossiers, veuves, veufs – pour la moitié est de département du Doubs pendant 18 ans de 1983 à 2001.

Je terminerai mes propos par la lecture du courrier que le Général Michel Bataille Grand Officier de la Légion d’Honneur a adressé en 2001 à l’Ordre National de la Légion d’Honneur :

« Je travaille avec le Colonel MENEGAUX Pierre depuis 19 ans, j'apprécie cet officier pour Son dévouement et Son efficacité dans tout ce qu'il entreprend. Il est considéré comme un exemple dans les réserves, ses 19 témoignages de satisfaction en 20 années, sont une preuve de l'estime de l'autorité miliaire. Sans relâche il œuvre pour entretenir les liens Armée-Nation, organisateur de cérémonies, de conférences, il est un relais précieux entre les autorités qui œuvrent à cette mission, sa compétence est reconnue de tous. Parallèlement, au sein du Souvenir français du pays de Montbéliard, il a su gagner l'estime des maires qui apprécient son efficacité et lui témoignent du respect. Actif au sein des associations patriotiques, soucieux du devoir de mémoire, il agit avec sagesse, ses conseils sont pertinents, Sa disponibilité est appréciée. Correspondant bénévole de la Mutuelle nationale, à I 'écoute de ceux qui l'interrogent, il apporte en particulier aux plus anciens qu'il visite le réconfort de l'amitié. Homme de devoir, homme de cœur, le Colonel MENEGAUX mérite une promotion dans l'ordre de la Légion d'Honneur, elle serait une juste récompense pour les éminents services qu'il a rendus. »

C’est au nom de l’ensemble des élus et des habitants de Fesches le Châtel que j’ai l’honneur de rendre hommage avec beaucoup de respect au lieutenant – Colonel Pierre Ménégaux et d’assurer son épouse, ses enfants et ses amis de notre profonde gratitude.

Charles DEMOUGE Maire de Fesches le Châtel, Président de la Communauté d’Agglomération du Pays de Montbéliard