Pour consulter la banque d'images : cliquez ICI ; le montage vidéo : cliquez ICI ; Un grand merci à nos photographes, Sylvain Lhoste et Gaby Thirode, pour la qualité et la sensibilité de leurs images.   

Le samedi 22 novembre 2025 à 10 h 30, de nombreuses personnes se sont rassemblées devant la stèle du souvenir dédiée aux quatorze FFI Morts pour la France lors des combats des 14 et 15 novembre 1944, durant l’offensive dite « du Doubs ». Érigée il y a une quinzaine d’années à l’entrée du village, côté Montbéliard, en bordure de la RD 663, cette stèle accueillait la commémoration du 81ᵉ anniversaire de la Libération de Longevelle-sur-Doubs.

En ce matin glacial, la bise cinglante rappelait de manière saisissante les conditions climatiques extrêmes auxquelles avaient été confrontés les soldats libérateurs du village : froid, neige, pluie, boue et inondations accompagnaient alors les combats. Depuis cette année, l’espace de mémoire s’est enrichi d’un mât des couleurs nouvellement installé par la municipalité. Cette amélioration a permis d’ouvrir la cérémonie par une émouvante montée des couleurs. Avec les drapeaux récemment rénovés par notre association et le fleurissement de la stèle, le cadre était particulièrement solennel.

Vingt-cinq porte-drapeaux, un rang protocolaire fourni, artistes de la Vigilante d’Audincourt, représentants d’institutions, associations patriotiques et autorités civiles et militaires étaient réunis autour d’un public nombreux. Cette mobilisation a fait de cette commémoration un point d’orgue du cycle des cinq cérémonies consacrées aux maquisards du Lomont, dans le cadre des 81 ans du maquis. Nous avons également noté avec émotion la présence de Mme Raffin, directrice de l’école primaire, accompagnée de plusieurs enfants et de leurs parents. Deux enfants ont accompagné chaque déposant lors des dépôts de gerbes, apportant à l’hommage une touche profondément touchante.

Les porte-drapeaux s’installèrent de part et d’autre de la stèle, accompagnés des musiciens de la Vigilante d’Audincourt et d’une importante délégation de l’Union Parachutiste de Bethoncourt.

Raymond Pépier, maître de cérémonie, procéda à la mise en place du rang protocolaire : M. le sous-préfet Renaud Nury, M. Pierre-Aimé Girardot, maire de Longevelle, Mmes Chiappa-Kiger et Brand, représentantes de la Région et du Département, M. Demouge, président de PMA, des représentants de la Gendarmerie, plusieurs maires des communes avoisinantes, le fils et la belle-fille du lieutenant-colonel Guy Baguerey, ainsi que Jean-Claude Dupré, président de Mémoire et Souvenir.

Après avoir rappelé le déroulement de la cérémonie, Raymond Pépier donna le commandement de la montée des couleurs : « Garde à vous — Sonnerie — Attention pour les couleurs — Envoyez — Au drapeau — Repos ».

Jean-Claude Dupré rappela d’abord le sens de ce rassemblement mémoriel : « Pourquoi nous sommes là » : « Mesdames, Messieurs, en vos titres, grades, charges, fonctions et qualités, merci pour votre présence qui honore le sacrifice des soldats morts pour la France en ces lieux, lors de l’offensive dite « du Doubs », qui conduisit à la libération du Pays de Montbéliard. Aujourd’hui, nous clôturons également le cycle des commémorations du 81^ème anniversaire de la Victoire du Maquis du Lomont, épisode majeur de notre histoire locale, à la fois récente et intime. Comme le rappelle les ouvrages de l’historien Jean-Pierre Marandin, le Maquis du Lomont n’est pas un maquis de la dernière heure : il fut créé en temps voulu. Décidé à Londres fin juillet 1944 pour appuyer le débarquement de Provence et freiner le repli allemand, il prit forme début août à Beaulieu, placé sous le commandement d’un agent américain des services secrets britanniques : Ernest Frédéric Floege, alias Commandant Paul. Du 15 août au 16 septembre 1944, le maquis sera actif. Le 22 août, ce sont 779 hommes qui repoussèrent une première attaque meurtrière allemande. Le 6 septembre, 1540 combattants, sur les 3200 résistants sur le plateau, seront accrochés par la 11ème Panzerdivision. Sans l’arrivée cruciale de l’armée française, le devenir du maquis aurait été plus qu’incertain. Cette épopée coûtera la vie à 76 maquisards et fit 110 blessés.

Si cette page d’histoire nous émeut encore aujourd’hui, c’est parce que sa mémoire n’a jamais cessé de vivre, transmise de génération en génération par les communes, les familles et les associations fidèles à ceux qui ont risqué leur vie pour notre liberté. En 2025, cinq temps de mémoire ont été organisés pour honorer le Maquis du Lomont et transmettre son héritage.

Tout d’abord le 19 août à Liebvillers, nous avons rendu hommage aux premiers maquisards tombés dès les débuts de la montée au Lomont et rappelé oh combien le courage et le sacrifice ont accompagné les premiers pas du Maquis.  

Puis le 30 août à Chamesol, nous avons salué les acteurs des opérations aériennes menées de fin août à début septembre 1944. Ces parachutages, indispensables à la survie du maquis, furent le fruit d’une chaîne de solidarité remarquable, nourrie d’audace et de confiance.

Le 14 septembre, devant le grand monument du Passage de la Douleur, nous avons célébré la Victoire du Maquis et honoré ses 76 morts pour la France, dont le sacrifice incarne la liberté reconquise et est un magnifique symbole de courage collectif.

Le 26 septembre, à Allondans, nous avons rendu hommage à la résistance silencieuse des femmes et des hommes qui, au péril de leur vie, dans les villes et les villages encore sous le joug nazi, ont poursuivi la lutte et soutenu dans l’ombre, les actions combattantes. À travers eux, c’est la France de la bravoure quotidienne que nous avons saluée.

Enfin, aujourd’hui à Longevelle-sur-le-Doubs, nous dédions cette commémoration aux maquisards du Lomont devenus soldats du rang, dont plusieurs tombèrent ici lors des combats de la libération du village, fauchés aux premières heures de leur vie militaire.

Ici, nous ne faisons pas que rappeler un passé douloureux et glorieux : nous affirmons notre attachement à une mémoire vivante, celle de la résistance plutôt que la soumission, le courage plutôt que la peur, la liberté plutôt que l’indifférence. Ces engagements résistants doivent être commémorés, mais aussi compris et transmis. C’est le sens du devoir de mémoire : la passerelle entre les témoins d’hier, les acteurs d’aujourd’hui et les citoyens de demain. Hier après-midi, à l’école primaire de Longevelle, Raymond Pepier et moi-même avons eu le plaisir de rencontrer les élèves de la classe de CM1-CM2 de Mme Raffin. Ensemble, nous avons ravivé l’histoire de la libération du village, évoqué la Résistance et les maquisards libérateurs de la commune. Le sérieux de leurs regards, l’attention qu’ils ont portée à nos explications et la qualité de leurs questions ont donné à cet échange une intensité rare et encourageante. Dans ces moments, nous mesurons combien la transmission demeure essentielle, et combien les jeunes savent accueillir cette mémoire avec sensibilité et respect. Je tiens à les remercier très chaleureusement pour ce beau moment de partage.

Oui, la liberté se mérite, se défend et se reconstruit chaque jour. À travers nos cérémonies et nos paroles, nous transmettons l’exemple de ces résistants dont le courage et la foi en la France doivent continuer d’inspirer notre nation. Puisse leur souvenir demeurer vivant ; puisse leur idéal éclairer nos consciences ; puisse enfin la flamme de leur engagement ne jamais s’éteindre.

Avant de passer la parole à M. le maire, permettez-moi d’évoquer un moment important pour notre association. Le 1ᵉʳ décembre prochain, l’assemblée générale extraordinaire de « Mémoire et Souvenir de la Résistance du Pays de Montbéliard et du Lomont » actera sa fusion avec l’association « Écot 94 ». Nous avons choisi d’unir nos forces pour poursuivre la transmission de notre héritage mémoriel. De cette union naîtra une association recomposée : « Mémoire et Histoire de la Résistance du Pays de Montbéliard », qui aura, dès l’an prochain, la responsabilité d’organiser nos cérémonies et de continuer, dans le même esprit de fidélité et de fraternité, la mission qui nous rassemble. Je laisse maintenant la parole à Pierre-Aymé. »

Puis M. le maire de Longevelle évoqua les événements qui ont conduit à la libération du village : « Bonjour à toutes et à tous, bienvenu pour cette cérémonie commémorative, M. Le Sous-Préfet, Mme la Vice-présidente de la Région BFC, Mme M. les conseillers départementaux représentants Mme la Présidente Christine Bouquin, M. le président de Pays de Montbéliard Agglomération, Mme M. les Maires, les élus, M. le représentant de la gendarmerie, capitaine Cédric Muller représente Mme la colonelle Elodie Montet commandant le groupement de gendarmerie départementale du Doubs, M. commandant de la communauté de brigades de l’Isle sur le Doubs, M. le Président de l’association Mémoire et Souvenir de la Résistance du Pays de Montbéliard et du Lomont, Mme M les représentants des associations patriotiques, Mme M. les porte-drapeaux et les musiciens, Mme M. Chers enfants. Je tiens à excuser : M. le Préfet (représenté par M. le sous-préfet) M. le député Bloch, MM les sénateur Longeot, Perrin et Salmon, Mme la conseillère départementale maire de Voujeaucourt, Mme le maire de Montbéliard,Mmes M les maires de Seloncourt, Audincourt, Mandeure, Arcey, Bretigney et Colombier-Fontaine.

81 ans après la libération de notre village, nous nous retrouvons avec toujours autant d’émotion devant cette stèle dans un lieu oh combien symbolique au vu des évènements tragiques qui s’y sont déroulés le 14 novembre 1944. C’est ici que 14 combattants maquisards du Lomont originaires du Pays de Montbéliard ont été tués lors de l'attaque lancée le matin même qui allait libérer notre village et un peu plus tard tout le Pays de Montbéliard. En ce début de cérémonie, je vais faire un bref historique pour évoquer les faits qui se sont déroulés dans notre commune il y a 81 ans.

En ce mois de novembre 1944, cela fait bientôt 2 mois que le front se situe au niveau de notre commune de Longevelle sur Doubs, l’armée française est présente au hameau des Beussières et la ligne de démarcation au niveau de la route qui mène au village de Beutal. Pendant cette période, notre village est sous contrôle français mais  l’armée allemande fait de fréquentes incursions depuis les bois environnants et en prévision de l’attaque la population est évacuée du côté de l’Isle sur le Doubs. Ce matin du 14 Novembre, il pleut et il fait froid, l'attaque est lancée depuis le coteau de Vaux aux Beussières mais aussi depuis Beutal, les Forces Francaises de l’Intérieur du Lomont épaulent le 5^ème Régiment de Tirailleurs Marocains qui fait partie de la première Armée Française. La 11ieme compagnie du lieutenant Aeberhard et la 12ieme compagnie du lieutenant Lab se déploient, la première dans le bas du village et en bordure de la rivière et la deuxième vers les bois du Chanois sur les hauteurs. Les combats sont violents et intenses en particulier dans les bois qui surplombent Longevelle mais également en bordure du Doubs à proximité de la route qui traverse notre village. Et malheureusement c’est ici que les premiers hommes tombent sous le feu ennemi, au total 14 vont périr en ce sinistre jour de Novembre. Devant les familles de ces résistants morts pour notre liberté, et devant l’assemblée réunie aujourd’hui, je voudrais saluer le courage et l’abnégation de ces combattants qui ont donné leur vie, pour libérer notre village, notre pays et pour que nous vivions libres.

J'affirme devant vous, toute ma gratitude et ma reconnaissance à leur égard. Puissions-nous être dignes de ceux qui hier ont tout donné pour que nous vivions libres aujourd’hui. Cette stèle toute simple implantée depuis bientôt 15 ans grâce à l’opiniâtreté du lieutenant-colonel Baguerey qui nous a quitté l’année dernière et pour qui j’ai une pensée à cet instant mais aussi de M. Bouveresse qui était présent aux côtés de ces combattants, est là pour nous rappeler ce triste épisode de la libération avec les noms de ces combattants gravés à jamais. Nous sommes toutes et tous les gardiens de cette flamme du souvenir et ce lieu de mémoire comme tous les autres lieux de mémoire est essentiel pour se souvenir. Se souvenir c’est aussi enseigner la paix, c’est rappeler que la liberté et la démocratie que nous considérons parfois comme acquises ont été conquises au prix du sang et du courage. Les membres de l’association « Mémoire et Souvenir de la Résistance du pays de Montbéliard et du Lomont » et le Souvenir Français s’attachent à faire vivre ces cycles de commémoration qui reviennent inlassablement tous les ans afin que l’on n’oublie jamais. Ils s’attachent également à transmettre cet héritage aux plus jeunes générations, comme ils ont pu le faire hier dans notre école devant des élèves attentifs et très intéressés. Nous savons tous, encore plus de nos jours, que la paix est si fragile et je voudrais avoir une pensée en ce jour de commémoration pour toutes les populations de ces pays qui subissent en ce moment des conflits et la guerre, ainsi que pour toutes les forces armées chargées de la défense et de la sécurité de notre pays. Je tiens à remercier chacune et chacun d’entre vous pour votre présence aujourd’hui et pour votre participation à faire vivre le devoir de mémoire. »

Enfin, M. le sous-préfet Renaud Nury prononça son allocution, soulignant l’importance permanente du devoir de mémoire : « Dans ses mémoires, rédigées en 1949, le général Eisenhower écrit : « [Sans les résistants], la libération de la France et la défaite de l’ennemi en Europe occidentale auraient été bien plus longues et nous auraient coûté davantage de pertes ». Le commandant en chef des armées alliées rendait ainsi un bel hommage à la Résistance qui, à l’annonce des débarquements de l’été 1944 en Normandie et en Provence, n’a eu de cesse d’intensifier son action et d’accueillir dans les maquis des milliers de volontaires, qui se pressaient pour rejoindre « l’armée des ombres ». On a pu parler, à cet égard, de « mobilisation générale » comme en août 1914 ou encore comme la « levée en masse » des armées révolutionnaires de la Première République, victorieuses à Valmy en 1792. Des noms de lieux désormais entrés dans notre Histoire nationale, dessinent la cartographie de cette Armée des Maquis : Massif du Vercors dans la Drome et l’Isère, Mont-Mouchet en Haute-Loire, et bien d’autres encore, dont les rangs ont été rejoints par le maquis d’Ecot ou celui du Lomont.

Le 14 novembre 1944, le 4ᵉ bataillon du régiment du Lomont s’installe ici même, en position défensive pour la nuit. En moins de quarante-huit heures, les pertes seront terribles : 14 morts, plus de 35 blessés, tous du pays de Montbéliard. Régis Debray a dit de ces combattants qu’ils étaient des femmes et des hommes « ordinaires qui ont accompli l’extraordinaire ». Ils incarnaient le vrai visage de la France, portant haut les valeurs de la République et l’amour de la patrie, au point de lui sacrifier leur vie. Ces héros ont participé à ce que le Général de Gaulle a appelé, dans son message diffusé le 6 juin 1944, la « Bataille Suprême (…) la bataille de France (…), la bataille de la France ». En septembre 1944, 30 communes et 60 000 habitants du Nord du Doubs étaient encore sous le joug nazi. Les combats menés par les FFI depuis les Maquis, conjoints aux avancées de la 1ʳᵉ Armée française, provoquèrent de terribles représailles de l’occupant, notamment à Allondans, Colombier-Fontaine, Montenois, et ici même, à Longevelle-sur-le-Doubs. Ces violences furent aggravées par la complicité de collaborateurs et membres de la milice, réunis sous l’égide sinistre et conjointe de la croix gammée et de la francisque. Les routes grandes et petites du Pays de Montbéliard sont jalonnées de monuments qui nous rappellent ces sacrifices et sur lesquels sont inscrits les noms de celles et ceux qui ont perdu la vie, victimes des combats contre l’ennemi mais aussi de ses représailles.

Une commémoration comme celle d’aujourd’hui doit être l’occasion tout d’abord, de rendre hommage à ces victimes, héros célèbres ou anonymes de cette bataille de la France ; ensuite d’honorer avec respect les survivants de ces prestigieuses armées de libération, de quelque horizon qu’ils soient venus. En honorant ces martyrs, en rappelant leur courage et leur esprit de sacrifice, nous rappelons leur attachement à la dignité de la France, leur refus de la soumission à l’ennemi, leur volonté de vivre libres. Des valeurs que nous devons à notre tour défendre, transmettre, et faire vivre. C’est ce que nous enseigne le devoir de mémoire : se souvenir, non pour regarder le passé, mais pour éclairer l’avenir, afin de perpétuer, notamment auprès des jeunes générations, l’esprit, le message et la volonté de ceux qui, les armes à la main, ont redonné à notre pays sa souveraineté et sa grandeur.

En cette journée de commémoration de massacres qui ont eu lieu il y a plus de 80 ans, nous témoignons aussi notre reconnaissance à ceux qui, aujourd’hui encore, protègent la nation : je pense à nos soldats, nos gendarmes, nos policiers, toutes nos forces de sécurité intérieure. Ils défendent les mêmes idéaux que ceux pour lesquels les combattants de 1944 ont donné leur vie. Ici, aujourd’hui, à Longevelle-sur-le-Doubs, nous affirmons la fidélité de la République à son histoire et à ses valeurs ; nous faisons vivre la mémoire, nous faisons vivre la France, nous faisons France. Vive la République !  Vive la France ! 

Dépôts de gerbes

Sous la direction de Raymond Pépier, débuta ensuite l’hommage officiel par les dépôts de gerbes : Gerbe de Mémoire et Souvenir : déposée par le président, accompagné de deux enfants ; Gerbe de la municipalité de Longevelle : déposée par le maire, avec deux enfants ; Gerbe du Département : déposée par Mme Brand, avec deux enfants ; Gerbe de la Région : déposée par Mme Chiappa-Kiger, avec deux enfants ; Gerbe de l’État : déposée par M. le sous-préfet Nury, également accompagné de deux enfants.

Appel des Morts pour la France

Dans une atmosphère de profond recueillement, Gérard Schneuwly, membre de Mémoire et Souvenir, procéda à l’appel des quatorze FFI tombés à Longevelle : « Cavero Christino, Christen Paul, Coillot Louis, Crelier Albert, Droz Maurice, Guenat Pierre, Helle Gilbert, Laurent Marcel, Milleret Pierre, Mourez Léon, Muller Jean, Pacaud René, Riot Raymond et Thomas Robert. Sans oublier les combattants du 21ᵉ Régiment d’Infanterie Coloniale : Courroux Victor et Girardot Jean-Claude, le lieutenant du 5ᵉ Régiment de Tirailleurs Marocains, Albivers François, ainsi que le maquisard de la compagnie FFI du lieutenant Engel, Husser Lucien. »

Au poignant commandement : « Aux Morts ! » suivirent le silence, la minute de recueillement, puis l’interprétation solennelle de La Marseillaise.

La cérémonie s’acheva avec Le Chant des Partisans. Raymond Pépier invita ensuite autorités et participants à venir saluer les porte-drapeaux.

Un beau moment de partage

Nous renouvelons nos remerciements les plus sincères à l’ensemble des participants : autorités, élus, porte-drapeaux, musiciens, associations patriotiques, bénévoles, enfants et familles, ainsi qu’à la municipalité de Longevelle, qui entretient remarquablement ce lieu de mémoire.

La matinée s’est conclue par le traditionnel verre de l’amitié, partagé à la salle des fêtes du village.